Les autorails électriques
Nos autorails sont équipés de moteurs électriques, alimentés par une batterie. Ils donc une autonomie limitée. Très simples d’utilisation, ils peuvent atteindre des vitesses honorables, mais ont pour inconvénient de ne pouvoir transporter que peu de personnes.
L’association possède plusieurs autorails électriques mais aussi un locotracteur électrique.

Le Billard n°222
Cet autorail est la réplique d’un autorail encore existant. L’original a été construit en 1939 par l’entreprise Billard pour les CFD (Chemin de fer Départementaux), tout spécialement pour le réseau du Vivarais. Ce modèle faisait partie d’une série de 4 autorails articulés. Le n°222 était surnommé « la Flèche des Cévennes » pour la liaison qu’il assurait : La Voûlte sur Rhône – La Voûlte sur Loire. Il a même transporté le Président De Gaulle ! Classé monument historique, il appartient maintenant à l’association des Voies Ferrées du Velay (VFV), qui assure les trajets Tence – St Agrève.
COmme son modèle, notre réplique est équipée d’une motorisation centrale et est articulée. La conduite se fait au poste central permettant aux enfants d’être assis à l’avant. Il est réversible et peut atteindre 15 km/h. Il est équipé de 2 moteurs de ventilateurs de voiture, comme tous les engins électriques de l’association.
Le Soulé corse
Cet modèle est une réplique des autorails ayant circulé sur le réseau corse. Ils étaient immatriculés X 97050 et ont assuré le service Calvi – Ile Rousse jusqu’en 2012. Le premier de ces autorails est arrivé sur l’Île de Beauté en 1989 pour assurer la liaison Bastia – Ajaccio.
Notre modèle est équipé de 4 moteurs de ventilateurs de voiture (2 par boggies). Il peut transporter environ 7 personnes. Le conducteur se met au milieu pour conduire.


Le Saurer
Cet autorail circulait sur le réseau des chemins de fer du Beaujolais, pour les lignes de Villefranche sur Saône – Tarare et Villefranche sur Saône – Monsols. Il s’agit d’un ancien autobus transformé en autorail. Il avait pour particularité d’avoir un système de vérin lui permettant de se retourner sans recours à un pont tournant. Il circula jusqu’en 1934, année de fermeture des CF Beaujolais.
Notre réplique est utilisée comme locotracteur et peut tirer une petite rame de wagons.
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Les locotracteurs thermo-hydrauliques
Le « Yoyo » Y6243
Ce locotracteur est une réplique du locotracteur Y6243 de la SNCF. Ce type de locotracteurs était très présent dans la plupart des dépôts de la SNCF. Les cheminots l’ont baptisé Yoyo. Avec sa cabine centrale, il était très pratique pour les manoeuvres. Un exemplaire est conservé et exploité par nos amis du CFTB.
Notre réplique est équipée de 2 moteurs électriques et la batterie est située dans le wagon d’accompagnement. Il peut tirer quelques wagons.

Le fonctionnement :
Ces locotracteurs sont nos chevaux de bataille. Ce sont eux qui effectuent le plus de voyages. Ils sont équipés d’un moteur thermique de type horticulture, qui entraîne un groupe hudraulique, lequel sert de transmission et inversion de sens. Ce système permet une grande fluidité dans les accélérations, évitant les à-coups dus à une boîte de vitesse mécanique. Ils sont très puissants et peuvent tirer des trains assez lourds.

Le JUNG
Le JUNG est la réplique d’un locotracteur de carrière allemande. Il est l’un des plus anciens matériels de l’association. Il est monté sur 2 essieux reliés par bielles. Il peut tracter deux baladeuses. A pleine vitesse, sans wagons, il peut atteindre les 45 km/h.
Le GOLIATH
Le GOLIATH est un locotracteur d’inspiration libre. Il est monté sur 2 bogies moteurs. C’est le locotracteur le plus puissant du parc. Il peut tirer jusqu’à 15 personnes.


Le BALDWIN DE DION
Le Baldwin est équipé de 3 essieux moteurs et d’un bogie porteur.
La Brévènne
La Brévenne est la dernière machine réalisée par nos bénévoles Michel et Alain. Inaugurée en 2018, elle peut tracter 4 voitures montées par nos visiteurs. Elle fonctionne sur le principe d’une transmission hydrostatique qui entraîne 2 bogies moteurs. Ainsi, avec la Galiath rénovée, le Mini Train est doté de 2 trains à moteurs thermiques de 4 voitures, qui viennent complétés les deux autres trains pouvant tracter 2 voitures.
Les locomotives à vapeur
Fonctionnement Nos locomotives à vapeur fonctionnent réellement à la vapeur d’eau, chauffée au charbon.
Le charbon est brûlé dans le foyer et les gaz chauds qui se dégagent passent par les tubes à fumée dans la chaudière e contact avec l’eau. A partir de 100°C, l’eau se transforme en vapeur et occupe la partie supérieure de la chaudière. La vapeur va s’accumuler et donc monter en pression. A 7 bars de pression, le conducteur actionne le régulateur; cela envoie la vapeur dans les cylindres qui, via les pistons, entraînent les bielles. Ces bielles transforment le mouvement de translation en rotation, faisant ainsi tourner les roues. La vapeur s’échappe directement par la cheminée, attisant le tirage du feu.
Ce fonctionnement est complexe et nécessite quelques années de pratique. Il faut surveiller en permanence le niveau d’eau dans la chaudière, dans les bâches à eau, le feu, la pression, le graissage, la circulation et les passagers !

La Saint Léonard
Cette locomotive est actuellement la seule locomotive à vapeur à fonctionner malgré de nombreux travaux annuels. C’est une 130 qui était à l’origine une 030. Elle est la réplique d’une locomotive construite par les établissements St Léonard de Liège vers la fin du XIXe siècle. Cette locomotive « Bourbonnaise » était utilisée dans des embranchements privés du nord de la France.
Notre réplique tracte d’habitude environ 3 personnes. Exceptionnellement, elle peut tirer difficilement un lourd train comme le train inaugural des rencontres de la CAV en septembre 2011.
Le faire fonctionner nécéssite un travail soutenu. Il faut en effet:
- en début de saison : une journée de sortie d’hivernage, une demie journée de concassage de charbon et préparation en eau.
- Le jour de la circulation : une heure de préparation et de mise en chauffe avant d’atteindre la pression.
- A la fin de la circulation : il faut bien compter une heure de nettoyage et ramonage.
- En fin de saison : une journée de mise en hivernage.
La SHAY
La Shay est une locomotive à vapeur en cours de construction. Elle est la seule de notre matériel à être en 7″1/4 alors que tout le reste est en 5″. Sa construction est longue et complexe, elle est actuellement interrompue en raison du manque de personnes qualifiées pour continuer le chantier.
Elle est la réplique d’une locomotive ayant circulé dans les réseaux forestiers des Etats-Unis. Ces locomotives devaient rouler sur des rails tout juste posés, avec des rayons de courbures très serrés. Très différente des autres locomotives à vapeur, elle a 3 cylindres verticaux, et non horizontaux comme à l’habitude. Sa chaudière est désaxée pour laisser la place aux cylindres. Elle est équipée de bogies moteurs là où les autres ont des essieux moteurs simples.
Les wagons
Les baladeuses
Les wagons Vivarais
Les wagons mécaniciens
Les tombereaux
Les wagons plats